trois replis de solitude et un oubli
Also on a more meditative approach when it comes to improvising does Alfredo Costa Monteiro, who playsaccordion and cymbal here, playing four pieces. By now Costa Monteiro is someone whose work is revieweda lot in these pages, and one could say I always like what he does, and these four pieces are no exception.
In each of these pieces he plays in a very contemplative mood; quiet and introspective; it is hard to say what the cymbal does in all of these pieces. In the first one ‘Sixieme Repli’ it is used to strike against the body of the instrument and occasionally bangs it, but throughout there is more a drone like sound to be noted in these pieces of carefully adding air to the instrument and of hardly playing it; it all has quite a spooky character with some kind of resonating sound.
This is another wonderful release by Costa Monteiro.
Fran de Waard, Vital Weekly
Alfredo Costa Monteiro parle, je crois, toutes les langues et il ne faut pas voir dans ce titre en français une coquetterie ni un impératif imposé par le label qui l’héberge – soit : un musicien sous ou derrière Rhizome.s, Bruno Duplant. Non, ce sont bien là trois replis (sixième, troisième et puis premier) suivis d’un oubli (du même nom).
C’est au son, surtout, de l’accordéon que le musicien dit de quoi retourne et les uns et l’autre : son instrument a parfois des airs de saxophone double, qui va et puis vient ; ses notes sont les mêmes ou quasiment les mêmes, qu’elles soient soufflées ou qu’elles soient aspirées. Mais entre deux souffles ou deux aspirations, c’est presque à chaque fois un jeu d’équilibre mis en difficulté : s’il réclame ici à Alfredo Costa Monteiro un aigu un peu plus haut, là le secours d’une cymbale qui résonne, le voilà malgré tout qui bascule. Mais, aussi, emporte la mise en plus de ces trois replis et de l’oubli qui leur est attaché.
Guillaume Belhomme, Le son du grisli